Margao, 18 heures d'arrêt! Veuillez ne pas quitter votre chambre! Surtout au prix ou vous la payée... Nous n'aurons pas grand chose à vous raconter alors on vous embarque direct dans le train pour Hospet. C'est notre deuxième trajet en train du voyage. Et c'est un voyage à part entière! Nous traversons une partie des Western Ghats (chaîne de montagne à l'ouest du pays) en quittant la côte pour l'intérieur des terres. De magnifiques paysages qui défilent par la fenêtre, des ponts qui semblent minuscules face à la profondeur des vallées, des champs de canne à sucre avec des travailleurs sous le soleil de midi, des chutes d'eau à bâbord et a tribord... Julie ne résiste pas à l'envie de faire comme les indiens en se tenant debout à la porte ouverte du wagon pour regarder les paysages et saluer les passants (rassurez vous on roule à 50km/h). Le trajet se déroule sans encombre et le train nous dépose à Hospet, ville étape qui permet de se rendre à Hampi. Après cette interlude sonore et quelque mots échangé avec un conducteur de Rickshaw collant nous prenons le bus direction Hampi Baazar. Malheureusement, une fois arrivé nous apprenons que tout est fermé depuis 2 jours par décision administrative. Dommage c'est là que nous avions prévus de prendre une Guest House. Pour le petit historique, le site d'Hampi est un lieu archéologique classé par l'Unesco, mais aussi un lieu de culte important dans la culture Hindou. Il y a une 30aine d'années, les hippies débarquent à Hampi, vivent tous nus dans les rochers avec les zanimaux, les temples et les habitants. Commencent alors à débarquer d'autre touristes. Les habitants, jusqu'alors paysans, y voient une nouvelle source de revenue et décident de "construire" des Guest Houses. Le bâtit s'améliore avec les années et un véritable petit village prends forme à l'entrée du site. En 1999 l'Unesco déclare le site en danger du fait des constructions, ce qui engendre une décision gouvernementale qui interdit toutes constructions autour du site. En 2011, en 1 nuit tout est détruit au bulldozer. Mais les indiens ont plus d'un tour dans leurs poches et reconstruisent. Depuis plus rien! C'est donc dans se contexte que nous arrivons de nuit au baazar et découvrons que nous devons rebrousser chemin jusqu'à Hospet pour trouver un hébergement. Partagé par le sentiment d'avoir été prit pour des pigeons par les chauffeurs de bus qui nous laissent monter, payer et repayer (plus cher) pour repartir d'où nous venons alors qu'ils savaient pertinemment que tout était fermé. Et la rencontre impromptu d'un moitié français qui est presque un local, qui nous explique la situation et nous conseil un hôtel pas trop cher en ville. On repart donc d'où l'on vient, on pose nos valises dans un hôtel bof bof mais pas cher et on se prépare pour les quelques bornes que nous allons faire demain dans les ruines. Hampi, des temples, des collines, des rivières, des blocs de granites, des temple (ah on l'a déjà dit)... C'était la plus grande, la plus belle et la plus cosmopolite capitale Hindouiste de toute l'Inde, construite en 1336 par un prince un peu mégalo. D'après les textes sacré Hindou, ici se serait déroulé une bataille entre Rama (incarnation de Vishnu) et le Roi de l'actuel Sri Lanka pour les beau yeux de la princesse Sita avec l'aide d'Hanuman, le roi des singes! Elle fût détruite en 1865 par une confédération de sultans qui trouvaient que "trop c'est trop". Nous enfourchons donc des vélos de loc pour partir à l'assaut des nombreux temples dispersés au 4 coins de la rivière. Les restes sont impressionnant et donnent assez facilement une idée de la grandeur passée de la ville. Durant notre balade, nous croisons de nombreux groupes scolaires qui nous épient comme nous épions les petits singes que nous croisons. On nous sollicite a tout bout de champs pour faire des solfies, nous refusons poliment, sauf une fois... on craque devant les petits bouts de choux de 5 ans!! Pour passer d'un site à l'autre on enfourche nos bécanes et passons à travers de nombreux champs de banane... Il semblerait que la monoculture soit aussi de rigueur dans les parages. Le lendemain, nous décidons de traverser la rivière pour aller découvrir un petit village du nom de Anegundi qui parait il est un havre de paix. Mais avant on monte en haut des bloc de granit pour se mettre au même niveau que les singes et admirer le paysage sans personne aux alentours. Sentiment de liberté n°1! Nous arrivons à l'heure de la sieste au village, ce qui amplifie l'impression de plénitude qui s'en dégage. Les petites maison de couleurs aux colonnes de bois abritent des "hamac" fait maison pour les tout petits, les places devant les temples deviennent des terrains de street cricket pour les moyen et les bords de rivières se transforment en laverie et baignade estivale pour les plus grands. On nous salue avec curiosité comme à chaque fois, les enfants nous demande des stylos pour l'école (merci les occidentaux qui implantent ces drôles d'habitudes aux enfants dans le besoin ou pas...) et surtout un mec un peu étrange, peut être le chaman du village, on ne le saura jamais, qui tripote le bras et le genoux d'Arthur pour d'obscures raisons... Pas trop à l'aise avec ce contact physique, nous poursuivons notre route. C'est là que nous faisons la découverte d'une association qui favorise l'empowerment des femmes (pas de mots exact en Français pour traduire mais en gros pour l'autonomisation et la prise de pouvoir dans la société). On vous en dit plus dans rencontre! Nous nous dirigeons vers le bord de la rivière pour prendre le bac du retour, on croise en chemin un gros singe qui nous fait face... puis nous montre allègrement son derrière!! Enchanté, nous c'est doudou. Arrivé au bac il faudra attendre 30 min avec l'incertitude jusqu'à la dernière minute de pouvoir atteindre l'autre côté. Car lorsque nous arrivons le moteur de l'embarcation ne veut plus démarrer. Au bout d'un certain temps ils chargent le "bolide", et oui en plus des dix passagers il y a 4 motos avec motards sur la barque. Le rafiot prend enfin le large, mais après quelques mètres le moteur s'arrête. Du coup pendant que le pilote essaye de relancer sa machine infernale, les deux autres pagaient. Moment drôle et agréable, sous la caresse du soleil de fin de journée, bercé par les conversations incompréhensibles mais apparemment très drôles des autres personnes qui attendent aussi de traverser. Comme quoi le rire est un langage universel. De l'autre côté, nous repassons par la route de la veille (Julie commence à râler et a compter les kilomètres parcourus et à parcourir) pour nous poser sur une dalle de granite afin d'admirer le coucher de soleil sur les temples et la rivière (et là Julie râle plus du tout vu qu'elle regarde un coucher de soleil!!). C'est sur cette belle journée que nous regagnons notre hôtel avant de prendre un bus de nuit qui nous conduira à Bangalore, ville la plus libéré de l'inde! nous en profitons pour vous souhaiter à tous une belle année 2018!
2 Commentaires
maman
1/2/2018 04:36:09
encore une belle étape, photos magnifiques qui mettent vraiment en valeur ce site superbe et commentaires croustillants ;) merci de nous faire rêver Bonne année a vous deux
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anet
1/22/2018 07:11:39
je valide le masque CHAT et je le veux!
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