Après notre semaine de volontariat au Mawun Mud village nous prenons la route du nord pour aller nous perdre dans la montagne et les rizières. Nous sommes les seuls clients dans la guesthouse où nous posons nos sacs pour quelques jours. Sukri, le jeune gars qui travaille là est très demandeur d'échange et a l'air d'aimer ce qu'il fait. Il est au petit soin pendant les trois jours, d'autant que Julie a pris froid à Kuta, c'est donc à coup de gingembre miel citron qu'elle combat le mal. Ici, la vie n'a pas changé et les quelques touristes n'ont pas encore dénaturé la magie du coin. Les habitants travaillent essentiellement dans les champs de riz alentours. Parfois ils ont un salaire, parfois ils travaillent en échange de l'herbe coupée pour les bêtes. Les canalisations alimentent à la fois les rizières, les maisons et les salles de bain. Ici, c'est douche à ciel ouvert pour tout le monde. Et l'éternel Sarong pour se cacher du regard. Les enfants nous offrent leur éternel Hello, certains tentent même d'engager la conversation, une fillette de 7 ans nous propose même de l'embaucher pour aller marcher le lendemain !! Et oui, ici, l'école ne semble pas être au cœur des préoccupations. En même temps, ça sert à quoi d'aller à l'école pour finir comme papa et maman dans les champs ? L'Indonésie nous apparaît encore comme un pays complexe, pleins de mystère. On retrouve pas mal de choses qui nous rappelle la Malaisie mais en beaucoup moins développée. Ici clairement l'école c'est secondaire, la notion de travail semble être très relative et l'arrivé du tourisme en fait rêver un certain nombre. Bienvenue à vous chers touristes aux poches remplies de roupies, laissez moi vous débarrasser un peu ! Heureusement dans le nord on le ressent moins que sur la côte sud. C'est donc dans une ambiance bonne enfant que nous allons visiter les rizières par nous-même puis accompagné d'un guide pour comprendre les récoltes, les fonctionnements communautaires et la gestion des terres. Comme par exemple cette cascade qui "appartient" à un village qui en fait donc l'entretien (pont de singe, nettoyage des rives..) et demande un droit d'entrée de 1 € et des poussières. Jusqu'ici tout va bien, ça ne va pas nous ruiner si c'est pour la bonne cause. Sauf qu'en bonne communauté musulmane qui se respecte, une partie des sous finissent par financer la réparation ou la construction d' une énième mosquée. (on a arrêté de compter le nombre au kilomètre carré il y a de cela quelques semaines). Mais il parait que ça sert aussi à acheter des livres (pour l'école où les enfants ne vont pas...), bref, on paye mais on n'est toujours pas convaincu. L'après-midi, une fois n'est pas coutumes, on loue un scooter pour aller explorer les environs à la rencontre des artisans du coin. On décline la proposition de Sukri (notre hôte) de nous accompagner et on part à l'aventure. Une fois de plus nous nous perdons dans les petits villages et on aime ça ! On fini par demander notre chemin et on se retrouve à suivre un jeune local qui nous accompagne dans les petites ruelles à la recherche d'un tabac local et naturel. Petite séance de dégustation chez l'habitant, 500 gramme de beau tabac blond en poche, on fait une petite étape dans la boutique de tissage avant de prendre la route direction Loyok le village des artisans de bambou. À force de demander notre chemin on tombe sur une dame qui nous dit qu'elle fait du "Bamboo Craft" ! On s'arrête sur son patio le temps de nous montrer la technique pour faire une bague en bambou, le découpage du bambou et la solidité des paniers facile à transporter. On repart avec 3 bagues et des petits bout de bambou pour s'entraîner. Plus loin, une boutique dans le noir, une très vielle dame qui nous accueille, offre à Julie une petite boite, nous montre l'atelier de son fils (petit fils ?) qui travaille sur des abats jours... On repart avec une boite acheté et deux petites boites offertes ! Dernière boutique sur la route, les pièces sont jolies, les prix plus cher. Encore une bague fait à la minute au doigt ! On est équipé pour le reste du voyage ! Le dernier jour nous réserve bien des surprises... Nous prenons la route tôt dans la matinée pour aller explorer le volcan Rinjani qui nous observe depuis quelques jours (Que au pied hein... Molo sur l'ascension des volcans semi-réveillé). C'est à travers la forêt, la brume et le crachin (presque breton...) que non grimpons sur notre scooter pas très puissant jusqu'au à la ville “touristique” rattachée au volcan. Nous avons l'impression d'avoir fait toute cette route pour rien et regrettons presque nos 2 heures de route aller-retour. Mais c'est sans compter sur les nuages s'effacent lentement afin de nous offrir une vue superbe sur les lacs et le volcan. Nous enfourchons notre fidèle destrier pour explorer les alentours sous un soleil timide, mais présent ! Non content de nos découvertes et des jolies rencontres, que nous retrouvons notre guesthouse. Le lendemain, on reprend la route pour aller nous la couler douce sur les Gili ! C'est presque la fin du voyage.. On en profite encore un peu ?!
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