Après avoir dû acheter un billet de bus sur Internet pour prouver à la compagnie aérienne qui nous avions bien prévu de quitter la Malaisie (le billet d'avion d'Indonésie à la France n'étant pas une preuve suffisante) nous embarquons pour l'île de Penang, première étape de notre balade en Malaisie. Nous arrivons à Georgetown où nous posons nos valises quelques jours dans une guesthouse de style coloniale. La journée étant bien entamée et Julie ayant besoin de se reposer après la séance d'acupuncture du matin, nous nous reposons avant d'aller nous régaler d'un excellent Bento japonais. La ville est une ancienne ville de style coloniale (portugais et anglais) qui a été reconnue Patrimoine mondial de l'Unesco. Ce qui signifie pour les locaux que les prix de l'immobilier ont flambés et que la vie est devenue plus chère, mais aussi que le tourisme s'est développé et que les immeubles délabrés a été restaurée pour devenir des "boutiques hôtel" plus ou moins de luxe. Nous explorons donc notre premier Chinatown (pleins d'autre suivrons) pour y découvrir des vielles maisons traditionnelles soient de style chinois soit des époques coloniale. Nous profitons d'une visite gratuite proposée par l'office du tourisme (un vrai cette fois qui conseille sans essayer de vendre) pour en apprendre un peu plus sur l'histoire de la ville. Les premiers immeubles anglais hébergent depuis plusieurs siècles les banques, les grandes maisons chinoises accueillaient plusieurs générations d'une même famille et le business était souvent au RDC enfin les immeubles. Pour se balader, on empreinte des arcades où il fait bon s'abriter en cas de chaleurs ou de pluies (c'est-à-dire tout le temps.). On apprend que dans chaque ville où l'on trouve une "tour de l'horloge" ça signifie que la ville était une colonie anglaise, chacun son mini Big Ben et vive la reine!! Un autre style d'architecture qui vaut les détours, les jetées. À l'époque, les habitants ont construit des maisons sur pilotis pour ne pas payer les taxes. N'étant pas sur la terre ferme ils n'étaient pas rattachés à la législation de Georgetown. Par contre, les pompiers se sont installés non loin, car ces maisons de briques et de broc avaient la fâcheuse tendance de brûler régulièrement. Aujourd'hui certaines jetées sont extrêmement commerciales où les magasins de souvenirs se suivent et se ressemblent. D'autre reste plus traditionnelle, les habitants pèchent presque de leurs salons et le bateau les attends en bas du perron. Ici, les communautés se côtoient, mais se mélangent peu. La religion est omniprésente et les mosquées s'érigent à quelques mètres des temples hindous. Pour autant, l'islam est la religion numéro une et ça se sait. On aura l'occasion d'en reparler. Dernière curiosité de cette ville, le Street Art ! Suite à un festival, de nombreux artistes envahissent les rues et prennent possession des murs de la ville. Le plus connu est un artiste tchécoslovaque qui travaille sur la 3D et l'alliance d'objet réel et de fresques. On part donc à la découverte de ces nombreuses œuvres d'art qui font la réputation de la ville. Trop de villes, nous avons besoin de prendre l'air. Après avoir pris un bus local, nous atteignons en funiculaire la colline de Penang pour admirer la vue sur l'île. Ici, tout est aménagé pour le tourisme, les voitures de golf attendent les moins téméraires pour les transporter jusqu'aux différentes activités. Après un tour dans les ruines d'une ancienne demeure coloniale, nous entamons une descente de 5 km pour rejoindre le jardin botanique. Le chemin piétonnier est introuvable ou impraticable, nous suivons donc la route sur une route pentue qui aura raison de nos mollets et de nos articulations (surtout ceux de Julie qui en sentira les effets pendant 1 semaine...). Le jardin botanique nous offre un peu d'ombre et une pelouse moelleuse pour nous dégourdir les jambes avant de retourner en ville. Pendant nos cinq jours à Penang, nous faisons un premier tour d'horizon de la gastronomie locale qui n'est pas aussi désastreuse qu'on nous l'avait annoncé, mais après le Viêtnam et la Thaïlande nous sommes devenue difficile (et peux être qu'on commence un peu a saturer de la nourriture asiatique). On y mange chinois, malais, italien, indien à chaque coin de rue et le fruit vedette est incontestablement le durian ! Vous savez cet énorme fruit à pic qui pue tellement qu'il est interdit dans les transports en commun en Asie et qui donne cette odeur très particulière au supermarché chinois!? On a goûté, il fallait bien puisque les meilleurs poussent en Malaisie ! Arthur a adoré, un coté crémeux et juteux qui ne peux être comparé à aucun autre fruit que l'on connaît. Une expérience unique puisqu'on n'en remangera pas jusqu'à la fin de la Malaisie. Pour le prochain blog, on vous embarque sur une autre île : nous avons largement le temps d'aller découvrir deux lieux durant notre séjour d'un mois et demi. Nous contactons donc Xin qui gère seule une ferme en permaculture à 60 km de Penang pour lui proposer nos services pendant les cinq jours qui suivent. Mais vous pourrez en savoir plus sur dans Rencontre. Pour le prochain blog, on vous embarque sur une autre île : Langkawi.
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