Après avoir cassé notre tirelire pour prendre un bateau qui va vite avec des gros moteurs qui polluent (pas d'autres choix pour quitter l'île), nous arrivons au village de pêcheurs d'Amed. Réputé pour ses plages de sable noir, non loin du Mont Agung, ses pêcheurs traditionnel qui voguent sur de belles embarcations à voile et ses spots de plongée et de snorkeling. On s'installe pour 4 jours dans un hôtel avec piscine et vue imprenable sur l'océan ! On a parlé de vacances ??!! Après un plongeon dans la piscine à débordement, on fait une balade pour aller admirer le couché de soleil. Dans ce coin de l'île, on peut profiter du lever et du coucher de soleil en tournant la tête (pas en même temps...) ! Pas mal, hein ??? Maintenant, c'est l'heure pour le soleil disparaître derrière le majestueux Agung qui semble se reposer depuis 2 jours. La vue est magnifique (la bière beaucoup trop chère) la balade valait le coup. Le matin, c'est lever de soleil dans le lit. La grande baie vitrée, qui reste ouverte jour et nuit afin de laisser le bruit des vagues se faufiler dans nos rêves, nous offre une vue imprenable sur la mer et le retour des barques aux voiles colorées. On les recroisera plus tard sur la route avec leur stock de maquereaux bien frais ! Nous partons à la découverte des environs sur notre deux-roues, objectif profiter du paysage sur une route pittoresque, visiter une résidence d'été d'un ancien souverain et quelques temples. Sur la route sinueuse qui ne s'éloigne jamais trop de côte, le vert flamboyant des rizières se mêle au bleu azur du ciel et de la mer. Le paysage est montagneux et la jungle n'est qu'a quelques kilomètres de nous. Notre effort de la journée, grimper un ancien escalier complètement abandonné pour rejoindre un temple qui domine l'île. La vue est couverte et l'accès au temps est interdit au non Hindouistes, mais ça décrasse et c'est joli. Autour de notre auberge, de nombreux restaurants font saliver les gourmands. On se fait une petite session antipasti dans un resto italien près de notre hôtel. On découvre un super restaurant franco-Indonesien qui propose une gastronomie locale associée à la finesse et le savoir faire français. Et un resto local en bord de mer avec une carte simple et pas trop cher. Il faut reconnaître que malgré la bonne cuisine qu'on trouve en Indonésie (et qu'on a trouvé dans certains pays), on commence à manquer de gastronomie française ! Plus que quelques jours avant un bon repas maison fait avec amour par maman ! Entre nos grosses activités (piscine, transat, douche et bouquin), on se lance une nouvelle fois à la découverte des fonds marins ! Comme c'est un spot réputé, aucune difficulté à trouver du matos, ni a trouver les endroits a explorer. Il suffit de suivre les tubas qui dépassent. Le corail est vraiment au bord de l'eau et pour y rentrer faut presque nager dès le bord... Avec des palmes... Bref, on vous laisse imaginer la scène !!! Mais une fois dans l'eau : show must go on !!!!! Quand on nous avait dit que le coin était le plus beau pour plonger, on se disait que c'était une fois de plus du blabla ! Que Neni ! C'est vraiment merveilleux ! On croise des milliers de poissons de toutes les couleurs, on nage au milieu de banc de maquereaux en chasse qui nous évitent au dernier moment, on croise des poissons ronds, un homard, des récifs endommagés, mais qui on encore sacrement de la gueule. Il y a même un temple dans le fond de l'eau qui sert de maison aux étoiles de mer bleue ! Quelques raies se sont tapies sur le fond... Bref, le monde merveilleux de Némo, sans Némo (pas d'anémone dans les parages) ! On passe une heure, les fesses qui dépassent de l'eau, avec l'impression d'être propulsé dans un autre monde ! La dernière journée sera sous le signe du blog et de la piscine ! On se met à jour avec pour objectif d'avoir tout posté à notre retour!! Gros challenge ! Mais l'écriture est complètement à jour, reste qu'il faut compter sur la connexion internet de nos différents hôtels (c'est moins gagné !). Encore trois étapes avant le chemin du retour ! On va chercher la tranquillité à Sidemen au milieu des rizières ! Vous venez ?
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Les Gili sont trois îles qui s'alignent au large de Lombok. Elles se ressemblent physiquement, mais n'ont rien à voir. Gili T c'est jeunes fou, full moon et grosse teuf... Pas vraiment notre délire ! Gili Air c'est un mix entre Gili T et l'île lune de miel... Toujours pas notre affaire ! Et Gili Meno, c'est la version Robinson Crusoé (pour ceux qui n'ont jamais mis les pieds à Kapas) au calme et au rythme des habitants ! Beaucoup plus notre style. C'est donc là qu'on débarque pour quelques jours. Les quartiers prient dans un bungalow tout neuf on part explorer l'île à pied. Ici pas de scooter (sauf électrique) encore moins de voiture (sauf tracté par des chevaux), on circule donc à pied, à vélo ou en calèches en faisant bien attention de ne pas écraser les poussins qui gambadent sur notre passage. On fera également attention à ne pas rentrer dans une vache capricieuse ou de faire un vol plané au-dessus d'une biquette affolée ! Une fois de plus, les gens sont tout sourire et nous saluent tout au long de la journée. Le rythme de nos journées s'articule globalement autour du pancake à la banane sur la terrasse, de la balade sur le littoral (le tour de l'île en 1h30) ou à travers les routes intérieures qui passent par les villages (beaucoup plus authentique). Sur la côte quelques hôtel de luxe et de resort sont installés pour une clientèle plus aisée tandis qu'au centre de l'île de nombreuses guesthouses hébergent les voyageurs petits budget. On découvre quelques lieux sympa qui semble avoir mis l'écologie au cœur des préoccupations. Business ou vraie conscience écologique ?? Pas de réponse précise, mais un penchant pour la conscience puisque ces auberges organisent également des ateliers pour créer ses produits de beauté éco et bio, des pailles en bambou ou carrément des regroupement de touristes et locaux pour faire un nettoyage de l'île. Des belles initiatives qui ont le mérite d'exister et de réunir les gens. On explore même une auberge tout droit sortie de l'imagination de Sébastien, Français expatrié depuis 3 ans à Gili, qui s'est très fortement inspiré d' Alice au pays des merveilles pour créer cette maison pour grands enfants : the rabbit's tree ! On n'y pas dormi, mais on s'est bien marré à découvrir les lieux et ses passages secrets. Bon sur Gili Meno il n'y a pas grand chose à faire ! Une fois fait le tour de l'île par le sud, par l'est et par l'ouest à pied, on le fait à vélo... Et on fini presque par le faire à la nage ! Gili c'est aussi un super spot pour faire de la plongée et du snorkeling. On fait donc (presque) comme tout le monde, on loue masque et tuba et on se jette à l'eau ! Une fois de plus, les coraux sont vraiment endommagés ! On est très loin des récifs multicolore que nous vendent certaines brochures... Par contre il y a pleins de poissons de toutes les couleurs, bleu, jaune, vert, perroquet... et surtout y a des tortues !!! Nous avons eu l'immense chance de croiser une jeune demoiselle qui se baladait tranquillement au milieu des récifs pour se nourrir. Une fois qu'elle a surgi d'une crevasse où Arthur l'avait repéré, nous avons nagé à ses côtés pendant dix bonnes minutes ! Un moment inoubliable. Et sur la nage du retour vers la plage, le majestueux Mont Agung, qui fait des siennes depuis plusieurs semaines, nous a sortie un petit nuage de cendre ! Il doit trimbaler une petite bronchite comme Julie. Enfin, sur Gili on peut se faire masser ou gommer puis aller manger un bon repas végétarien dans un resort ! Et surtout on peut fêter les 33 ans d'Arthur ! Entre brunch et dîner dans un super resto à la lueur des bougies, Arthur savoure cette journée autant que nous savourons les dernières semaines de ce long périple. Nous sommes un peu en mode vacances pour les deux semaines restantes. D'ailleurs la suite des vacances c'est sur Bali que ça se passe. On vous embarque pour une traversée sportive direction Amed ?!
Après notre semaine de volontariat au Mawun Mud village nous prenons la route du nord pour aller nous perdre dans la montagne et les rizières. Nous sommes les seuls clients dans la guesthouse où nous posons nos sacs pour quelques jours. Sukri, le jeune gars qui travaille là est très demandeur d'échange et a l'air d'aimer ce qu'il fait. Il est au petit soin pendant les trois jours, d'autant que Julie a pris froid à Kuta, c'est donc à coup de gingembre miel citron qu'elle combat le mal. Ici, la vie n'a pas changé et les quelques touristes n'ont pas encore dénaturé la magie du coin. Les habitants travaillent essentiellement dans les champs de riz alentours. Parfois ils ont un salaire, parfois ils travaillent en échange de l'herbe coupée pour les bêtes. Les canalisations alimentent à la fois les rizières, les maisons et les salles de bain. Ici, c'est douche à ciel ouvert pour tout le monde. Et l'éternel Sarong pour se cacher du regard. Les enfants nous offrent leur éternel Hello, certains tentent même d'engager la conversation, une fillette de 7 ans nous propose même de l'embaucher pour aller marcher le lendemain !! Et oui, ici, l'école ne semble pas être au cœur des préoccupations. En même temps, ça sert à quoi d'aller à l'école pour finir comme papa et maman dans les champs ? L'Indonésie nous apparaît encore comme un pays complexe, pleins de mystère. On retrouve pas mal de choses qui nous rappelle la Malaisie mais en beaucoup moins développée. Ici clairement l'école c'est secondaire, la notion de travail semble être très relative et l'arrivé du tourisme en fait rêver un certain nombre. Bienvenue à vous chers touristes aux poches remplies de roupies, laissez moi vous débarrasser un peu ! Heureusement dans le nord on le ressent moins que sur la côte sud. C'est donc dans une ambiance bonne enfant que nous allons visiter les rizières par nous-même puis accompagné d'un guide pour comprendre les récoltes, les fonctionnements communautaires et la gestion des terres. Comme par exemple cette cascade qui "appartient" à un village qui en fait donc l'entretien (pont de singe, nettoyage des rives..) et demande un droit d'entrée de 1 € et des poussières. Jusqu'ici tout va bien, ça ne va pas nous ruiner si c'est pour la bonne cause. Sauf qu'en bonne communauté musulmane qui se respecte, une partie des sous finissent par financer la réparation ou la construction d' une énième mosquée. (on a arrêté de compter le nombre au kilomètre carré il y a de cela quelques semaines). Mais il parait que ça sert aussi à acheter des livres (pour l'école où les enfants ne vont pas...), bref, on paye mais on n'est toujours pas convaincu. L'après-midi, une fois n'est pas coutumes, on loue un scooter pour aller explorer les environs à la rencontre des artisans du coin. On décline la proposition de Sukri (notre hôte) de nous accompagner et on part à l'aventure. Une fois de plus nous nous perdons dans les petits villages et on aime ça ! On fini par demander notre chemin et on se retrouve à suivre un jeune local qui nous accompagne dans les petites ruelles à la recherche d'un tabac local et naturel. Petite séance de dégustation chez l'habitant, 500 gramme de beau tabac blond en poche, on fait une petite étape dans la boutique de tissage avant de prendre la route direction Loyok le village des artisans de bambou. À force de demander notre chemin on tombe sur une dame qui nous dit qu'elle fait du "Bamboo Craft" ! On s'arrête sur son patio le temps de nous montrer la technique pour faire une bague en bambou, le découpage du bambou et la solidité des paniers facile à transporter. On repart avec 3 bagues et des petits bout de bambou pour s'entraîner. Plus loin, une boutique dans le noir, une très vielle dame qui nous accueille, offre à Julie une petite boite, nous montre l'atelier de son fils (petit fils ?) qui travaille sur des abats jours... On repart avec une boite acheté et deux petites boites offertes ! Dernière boutique sur la route, les pièces sont jolies, les prix plus cher. Encore une bague fait à la minute au doigt ! On est équipé pour le reste du voyage ! Le dernier jour nous réserve bien des surprises... Nous prenons la route tôt dans la matinée pour aller explorer le volcan Rinjani qui nous observe depuis quelques jours (Que au pied hein... Molo sur l'ascension des volcans semi-réveillé). C'est à travers la forêt, la brume et le crachin (presque breton...) que non grimpons sur notre scooter pas très puissant jusqu'au à la ville “touristique” rattachée au volcan. Nous avons l'impression d'avoir fait toute cette route pour rien et regrettons presque nos 2 heures de route aller-retour. Mais c'est sans compter sur les nuages s'effacent lentement afin de nous offrir une vue superbe sur les lacs et le volcan. Nous enfourchons notre fidèle destrier pour explorer les alentours sous un soleil timide, mais présent ! Non content de nos découvertes et des jolies rencontres, que nous retrouvons notre guesthouse. Le lendemain, on reprend la route pour aller nous la couler douce sur les Gili ! C'est presque la fin du voyage.. On en profite encore un peu ?!
Après quelques heures de retard, notre avion atterri à Lombok une des nombreuses îles de l'archipel d'Indonésie. Nous sommes dans cette partie de ce vaste pays pour deux semaines, dont une semaine de volontariat au Mawun Mud Village (à découvrir dans les Rencontres). Pendant cette semaine nous profitons de nos après-midi libres pour explorer les plages plus belles les unes que les autres qui longent la côte sud. Au plus près de nous, la plage de Tempha où les habitants connaissent tous notre hôte et nous accueillent avec le sourire. Quelques cahutes qui font office de Warung (restaurant) où l'on peut déguster une coconut fraîche, une bière encore plus fraîche et du poisson apparemment frais ! On ne testera que la bière... À Mawun, la plage en arc de cercle est supposée plus calme que les autres, mais le matin de notre passage (à la recherche du marché local) on la trouve déjà assez mouvementée ! Encore qu'en bons bretons qui se respectent, nous sommes toujours moins impressionnés que nos collègues hongrois ! On en profite donc pour faire un tour au marché afin d'acheter de quoi faire le petit-déjeuner au village. Évidemment on se fait un peu avoir sur les prix, mais les gens sont vraiment adorables ! Deux jeunes hommes qui se débrouillent en anglais nous indiquent les bons stands et parfois nous aident à acheter et à marchander ! Une balade des plus authentique au cœur du village qui nous fait toujours autant plaisir surtout quand c'est en pleins air (moins d'odeur de poisson séché, on ne s'y toujours pas habitué !!!). On n'a pas fait le compte du nombre de marchés que nous avons exploré mais ça pourrait être intéressant.. Quoique tout relatif comparé à notre marché hebdomadaire à la maison.... Première aventure pour atteindre la plage de Mawun, à travers les champs de tabac et les rizières. La route est dégueulasse mais le paysage est magnifique. Les vaches en pâtures, les enfants qui jouent dans les champs, les hommes qui font la sieste à l'abri d'une cahute... Cette plage est très accidentée et offre une vue superbes sur les plages alentours. C'est aussi un bon spot de surf pour les surfeurs expérimentés (peu de fond, récif escarpé et short break). On se contentera de boire une bière en regardant faire les Pros ! Plus loin à ouest, la plage de Selong Blanak qui commence à ressembler de plus en plus aux plages de cartes postales qu'on reçoit parfois d'un collègue en pleins mois de février (Grrrr) ! Sable blanc, mer bleu turquoise et eau à 28°... C'est aussi le spot pour débuter en surf ! Les warungs s'alignent sur la plage et font office de restaurants, bar, école de surf, massage... Bref tout ce qui peut rapporter de l'argent ! On va d'ailleurs très rapidement se rendre compte que les Sasak (habitants de Lombok) ont un rapport à l'argent particulier. Non pas que cette pratique du "raquetage" de l'occidental blanc ne soit pas développé dans d'autres pays comme le Vietnam et l'Inde (pour n'en citer que deux)... Mais ici c'est plutôt la version musclée qui peut être utilisé. Pour faire simple, à l'entrée de toutes les plages des bandes de jeunes élisent domicile et réclament 10 000 Roupies par scooter (60 cts) à tout les non-locaux. Et pour ceux qui ne payent pas, c'est à leurs risques et périls de retrouver le scooter crevé quand scooter il reste ! N'étant pas informé de ce paramètre, nous tentons le coup une première fois à Mawun puis toutes les fois suivantes sur toutes les plages. On découvre rapidement qu'il y a un parking pour les locaux avec moins de chance de croiser le gang des parkings ! Attention, ne vous méprenez pas, nous ne sommes pas devenus radins au point de pigner pour 60 cts... Mais nous n'acceptons pas de cautionner le principe de toujours faire raquer les blancs juste parce qu’ils sont blancs tout en ne faisant absolument rien de leurs journée ! Argent facile qui en plus ne sert même pas à entretenir les plages qui sont souvent beaucoup plus sales coté locaux que coté touristes. Pour ne parler que des plages ! Enfin la dernière plage la plus éloignée et qui s'atteint par une route complètement défoncée... Tajung Ahn !! Ici, c'est vraiment l'image paradisiaque dans toute sa splendeur ! La baie est séparée en deux par une pointe (genre pointe de la torche) qui offre un panorama imprenable sur les plages, les collines alentours mais aussi sur la vie de deux mondes qui se côtoient ! D'un côté, les familles indonésiennes qui pêche dans les rochers tout habillés (voiles et chaussures au programme) et de l'autre les occidentales en vacances qui portent le plus petit bikini qu'elles ont pu trouver. Les contrastes est frappant, d'autant plus avec la promiscuité. Nous voilà donc presque repus de plages des sables blancs.. Enfin, pas, complètement, on va quand même en croiser d'autre sur notre route. Mais en attendant, on change de palette de couleurs et on file dans les hauteurs pour explorer les rizières locales. En route pour Tetebatu au pied du Volcan Rinjani.
Nous quittons notre jungle pour une autre sorte de jungle, la tentaculaire capitale où les buildings de quarante étages remplacent les arbres centenaires. Une fois n'est pas coutume, on pose nos bagages à Chinatown pour les deux derniers jours restant. Pour faire connaissance avec KL, pour les intimes, on se balade dans ce qui est selon toute vraisemblance le centre historique colonial de la ville. Une superbe mosquée côtoie des bâtiments coloniaux anglais, au loin on aperçoit les immenses tours qui hébergent les banques et assurances internationales. Le vieux quartier est très photogénique et le contraste entre l'ancien et le nouveau, colle parfaitement au paysage. Le soir on ressort pour boire un verre dans un bar d'altitude (Pas celui en haut des pistes ! Plutôt en haut des immeubles) pour avoir une vue d'ensemble sur les fameuses Petronas Tower (Petronas c'est le Total local). En soi, les tours ne sont pas si hautes qu'on l'imagine et pas architecturalement extraordinaire. Ce qui fait leur réputation, c'est la fameuse passerelle qui passe d'une tour à l'autre ! Et l'éclairage qui met en valeur les façades et donne une couleur argentée. Mais le spectacle est agréable, d'autant que le bar où on boit un coup vaut lui seul le détour. Au 33e étage d'un hôtel, disposé autour d'une piscine, des petites alcôves avec vue sur les tours permettent de se détendre en buvant une bière (à l'happy hour c'est moins pire). Notre avant-dernier jour ne sera pas sous le signe de l'agitation. Mis à part une balade dans le quartier "Little India", qui nous ramène 6 mois en arrière avec ses restaurants de Thali, ses boutiques de Sari et sa musique bollywood, nous n'explorons pas plus la ville qui semble nous avoir livré tous les coins sympa qui nous intéresse. Il faut dire qu'on croise des Français à l'auberge avec qui on discute un moment, qu'on a des cartes à écrire (surtout Arthur) et qu'il se mette à dracher sévère quand on pensait aller nous balader une dernière fois. Et voilà, on est samedi ! Le temps de faire une machine, de changer de l'argent et quelques achats de dernières minute et nous devons partir pour l'aéroport. Notre vol à presque 3 h de retard et il fait un temps de chien ! Pas malheureux de quitter la Malaisie après un mois et demi pour aller voir ailleurs ce qu'il se passe. On garde des souvenirs très sympa de gens adorables, d'île paradisiaque pour se la couler douce sous les cocotiers, des Bazar Ramadan remplis de mets délicieux mais aussi de mosquée qui gueule que dieu est grand cent fois par jour, d'une mixité culturelle discutable en dehors des grandes villes. Mais ce n'est pas encore l'heure du bilan. Avant ça on décolle pour l'Indonésie. Un dernier mois entre Lombok et Bali !! Toujours prêt a nous suivre ?
Sur la route entre Singapour et Kuala Lumpur, Melaka est une ville classée au patrimoine de l'Unesco (encore une) qui a gardé son charme ancestral avec sont mélange d'architecture chinois, anglais et hollandais. La ville a longtemps était un port très important, aux mains des portuguais à l'inverse du reste du pays ! Du coup lors de nos pérégrinations, on tombe sur quelques bâtiments imposant construit en brique rouge qui ne ressemble pas vraiment à ce qu'on a vu pour l'instant. Par contre le reste de la ville est comme beaucoup de villes malaisiennes. Un quartier Chinatown dynamique où se concentrent les hébergements dans de vielles maisons typiques. Et une fois n'est pas coutume, l'art de rue semble avoir une place importante dans cette ville prise d'assaut par les touristes malaisien et Singapourien, le week-end venue. La ville est un subtil mélange de Georgetown et d'Amsterdam, avec son canal et ses restaurants qui le longent. C'est aussi la capitale du tuktuk customiser à outrance ! Hello Kitty, les Mignons, Pikatchou... Rien ne les arrête ! On en profite pour aller manger dans un super restaurant, en dehors de la ville, mais avec une carte de plats locaux excellent et à prix défiant toute concurrence pour des produits de cette qualité ! On se lèche les babines rien qu'en vous en parlant ! Après deux jours plutôt calme à explorer la ville à vélo, nous prenons la route de Kuala Lumpur. Plus précisément du Bamboo Village pour faire un volontariat de dix jours ! À suivre dans la partie rencontre !
Nous atteignons le sud de la Malaisie en ayant parcouru la côte Est presque du début à la fin. Johor Bahru ne sera qu'une cité-dortoir pour nous, notre objectif étant Singapour. Après s'être bien renseigné et avoir échangé avec d'autres voyageurs, on fait le choix de dormir du côté malaisien dans la ville frontalière et de rejoindre la mégalopole tôt le matin pour faire nos touristes ! Autant vous dire que, bonne ou mauvaise idée, on fait des économie d'argent, mais pas de temps. Encore que les économies d'argents sont toutes relatives ! Mais avant de parler de $ parlons de temps ! Le matin, on file en taxi de l'auberge à l'immigration en 10 minutes, temps qui pourrait déjà être raccourci si toutes les rues n'étaient pas en sens uniques. Ensuite, il faut faire la queue à l'immigration malaisienne pour montrer patte blanche et signaler qu'on quitte le territoire, ce n'est pas la partie la plus longue en générale, car c'est assez fluide. Ensuite vient l'attente dans une queue interminable du bus qui nous fera traverser le pont de l'amitié (en général c'est le nom qu'on donne à tous les ponts frontaliers), une fois dans le bus on embarque pour 20 minutes de bouchons interminables sur un pont engorger par les malaisiens qui bossent à Singapour (mieux payé), les Singapourien qui reviennent des courses côté Malaisie (moins cher) et les autres dont on ne connait pas les raisons ! Une fois à Singapour, rebelote pour la douane, là il y a plus de monde et l'attente peux durer un bon moment. Par contre des deux côtés les douaniers sont, dans l'ensemble, assez sympathique. De là, il faut remonter dans le bus qu'on a quitté plus tôt pour finir d'atteindre notre destination à Singapour, à savoir le centre-ville en bus ou en métro (l'option deux étant la plus rapide). Voilà pour la procédure, répétée matin et soir pendant deux jours, ça nous prendra en moyenne 4h30 par jour ! D'où le doute toujours présent de la pertinence de ce choix ! Nous voilà donc arrivés dans la ville-état-île (paradis fiscal ?!) de Singapour ! On traverse les quartiers résidentiels et les quartiers plus populaires, encore que ça n'a pas grand chose à voir avec nos cités, pour atteindre le centre-ville ! D'un quartier à l'autre, on retrouve les traces de la présence coloniale anglaise. Les vieux immeubles sur deux étages avec les coursives, comme on en voit beaucoup en Malaisie, abritent des restaurants hors de prix, des coiffeurs à 60 € la coupe de cheveux pour homme (!!!), des open space pour boite de com-marketing remplis d'expatriés et pleins d'autre commerces pour occidentaux pétés de tunes ! Singapour c'est une ville d'argent, de business, de paraître et de consommation ! Tout ce qu'on aime ! Heureusement qu'au milieu de tout ça il y a des vestiges architecturaux, de bons restos et des musées intéressants. On passe donc notre première journée (débuté à 13 h avec tout le tintouin de l'immigration) à manger dans un bon restaurant qui nous change de la cuisine de rue, à découvrir le métro local, à nous balader dans la rue au milieu de centres commerciaux et des tours de cristal. Pour mieux connaître le pays, ici pas de rencontre avec "l'autochtone", mais la visite interactive du musée de Singapour. Encore des histoires de colons et d'indépendance, des histoires d'émancipation de la femme, un coup de gueule sur un formulaire qui demande de quelle RACE sommes-nous et un tour au pays des consommateur de substances hallucinogènes. Intéressant, mais pas assez de temps pour faire le tour du musée. Bienvenue à Singapour Ville - état qui se veut "green super green", où chaque habitant vit dans une tour de 20 étages construit en béton et acier, prends l'avion un week-end sur deux pour partir en vacances dans le sud de la Thaïlande et utilise des milliards de data par minute. Et sans parler de l'extraction du pétrole et de la dépense énergétique occasionnée par les milliards de lumières allumées H-24 pour donner à la ville des airs de New-York. Pour autant, nous finissons notre soirée dans un bar aux trente troisièmes étages pour profiter de la vue et du son et lumière sur la Marina, en compagnie des expats du monde entier qui sont là pour se détendre après leur journée de travail, à engranger des millions pour un salaire allant de 3 200 € à (pour des raisons de place, le montant de ce salaire comportant trop de zéro a été retiré) par mois. Le lendemain, nous arrivons plus tôt en ville et le thème de la journée sera plutôt les parcs. À la découverte du jardin botanique qui arbore des espaces spécialisés en plantes grimpantes, médicinales, orchidées et autre gingembres (qui comprend beaucoup plus de plantes que l'épice qu'on connaît). On rejoint le centre pour manger de la street food. On visite le premier quartier à HLM de la ville qui est aujourd'hui devenu un quartier super Bobo, tellement Bô qu'on y trouve une boulangerie française qui fait du Kouign-amann ! Et en plus, il est pas mal ! Il est l'heure d'aller visiter le fameux parc "Garden on the bay", avant la tombée de la nuit. Créé de toute pièce, il mêle le végétale et d'immenses arbres artificiels en métal et des dômes de verre et d'acier, dans lesquels sont reconstituées des forêts tropicales. On se balade au milieu d'un paradis de cactus, on croise des champignons géants, on observe trois tours surplombées d'une terrasse version paquebot géant avec la plus haute piscine à débordement du monde, un des emblèmes de S'por (la version courte de Singapour pour les intimes) et on attend le son et lumière sur la nature artificielle. Avis mitigé mais cette fois c'est entre nous ! Arthur reste dubitatif sur l'intérêt de "la chose" et Julie, qui adore ce genre de spectacle, ce contente de laisser sa conscience écologique en veille 15 minutes pour juste profiter du show ! Comme pour les feux d'artifice, une âme d'enfant qui ne veut pas être adulte le temps de s'émerveiller ! Le show terminé la foule se dirige vers le métro comme des moutons, nous suivons le mouvement mais bifurquons jusqu'à une autre bouche de métro pour être plus tranquille et assis dans la rame ! Une dernière mission immigration, l'avant-dernière du voyage. Une courte étape dans une ville patrimoine mondial de l'Unesco avant de faire une pause volontariat ! Malacca, c'est par là !
Et oui, pour trouver un nom à la plus grande réserve de forêt tropical de Malaisie, ils ont choisi Taman Negara qui veut littéralement dire Parc naturel. C'est donc en connaissant cette petite anecdote que nous partons pour de nombreuses heures de bus et de taxi à la découverte de ce bout de terre malaisienne qui n'est pas encore recouverte de palmier à huile. Nous arrivons au crépuscule dans le petit village de Kuala Tahan, de l'autre côté de la rivière qui nous sépare du parc. Nous posons nos bagages dans une petite auberge colorée avant de partir à la recherche d'une cantine pour les jours à venir. C'est toujours le ramadan et en dehors des villes, la vie est vraiment au ralenti. Nous trouvons un restaurant qui ouvre du matin au soir avec des plats simple mais copieux et bon à bon prix. Après un repas en compagnie d'un couple toulousain qui voyage pendant trois mois avec leur fille de 7 ans, nous regagnons notre auberge, ses grenouilles et sa mosquée. Ici, l'activité numéro une, c'est le trek organisé, avec guide pendant deux ou trois jours, voir une semaine. Mais ces balades ne sont pas de tout repos avec la température qui dépasse les 30 °C, l'humidité qui frôle les 90 % et les sangsues comme compagnes de marches ! Rajouter à cela qu'il faut porter son sac avec la nourriture et les casseroles et qu'il faut dormir dans une grotte avec les chauves-souris et vous avez des doudous super motivés pour ne pas dépenser 150 € pour vivre une expérience discutablement extraordinaire ! Nous décidons donc d'explorer le parc par nos propres moyens sur une demi-journée. Le premier tronçon, qui mène à la canopée est complètement balisée et nous explorons la jungle sur des chemins de bois surélevés. Alors d'accord, ce n'est pas vraiment Indiana Jones, mais au moins on ne se fait pas sucer le sang par des petites bêtes voraces. On atteint la canopée, qui est aménagée comme un accrobranche, avec des ponts de singes qui relient des arbres immenses entre eux. Partagé entre la douleur que peuvent ressentir les arbres qui sont complétement sanglés et la sérénité qu'on ressent d'être ainsi propulsé au-dessus de toute cette faune et flore tropicale. Nous sommes dubitatifs et contemplatifs à la fois, seul au monde dans cette étendue de verts. Nous poursuivons notre ascension vers des points culminants qui nous offre une vue dégagée sur les environs. Des kilomètres de forêt primaires et de montagnes qui résistent encore à l'envahisseur, mais pour combien de temps ? On voit tout autour les champs de palmier à huile gagner du terrain. La menace de la déforestation n'est pas loin ! Sur la route du retour, on se sent un peu plus aventurier, car là plus de chemin propret ! Nous voilà dans la jungle, au milieu des arbres millénaires parfois déracinés par les tempêtes, des lianes qui donnent des envies de tarzan, des pentes abruptes qui nécessitent des bons crampons et l'utilisation de corde pour ne pas se ramasser la tête la première. C'est là que les petites sangsues font leurs apparitions. Pas trop grosses, ni trop nombreuses, elles s'immiscent subrepticement sous les pantalons, dans les chaussettes et dans les chaussures pour se gorger de sang avant de relâcher la pression. Quelques lancés de sangsues téméraires qu'y n'auront pas le temps de s'abreuver, deux trois pas de claquettes pour empêcher celles qui se lancent à l'assaut d'atteindre leurs objectifs, une coquine qui finit sur le doigt d'Arthur et celles qu'on aura pas remarqué et qui auront atteins leur objectif... Bref, on a fait la connaissance des sangsues de la jungle ! Ce n'était pas violent, mais ça nous a suffit ! De retour à la sortie du parc, on manque de se faire assommer par des singes soit méchants soit malins, on a pas décidé! Ils secouent les branches des manguiers pour en faire tomber les fruits ou ils les jettent carrément par terre. Pour les ouvrir ou pour nous assommer, pas de pitié pour les passants ! On reste donc pas longtemps dans les parages, juste ce qu'il faut pour se vider les chaussures des sangsues clandestines et on regagne l'autre côté de la rive pour un déjeuner copieux sur les restaurants flottants. Un tour des agences locales pour trouver notre solution de replis vers l'île Tioman, nous partons le lendemain en mini bus pour rejoindre la gare routière. Le taman negara est apparemment une étape "à voir" en Malaisie d'après tous les guides ! Pour nous, c'était surtout beaucoup d'argent et de temps dans les transports pour découvrir un bout de jungle fort dépaysante, mais pas indispensable. Avec du recul, de la jungle, on en a croisé avant et on en recroisera après. Mais la balade était agréable et la canope reposante. On aura mérité notre repos îlien sur Pulau Tioman ! On va se la couler douce sous les cocotiers.. Qui prend le hamac ?
On vous prévient avant que vous lisiez ce post, vous allez sûrement nous envier un peu plus que d'habitude et le trouver sans intérêt ! Et vous aurez raison, à votre place, on dirait pareil. Kapas est une île sans route, sans voiture, sans stress et sans contrainte. Ah si peut être celle de manger avant 15 h ou après 19 h 30 ! On pose nos sacs dans un bungalow à quelques mètres de la mer, mais pas directement en face... Ici l'auberge est assez bien organisée pour permettre au client de trainer au soleil, à l'ombre ou par temps de pluie avec superbe playlist en musique de fond. À Tioman, on prend une jeep pour rejoindre une plage sur la façade océanique. Arrivée là, on n'en bougera plus. Cette fois, notre bungalow est carrément sur la plage. Pas de playlist ou de transat, juste des hamac et le bruit des vagues qui nous bercent du matin au soir. Concrètement, nos journées tournent autour de la lecture (beaucoup), l'écriture (pas mal comme vous pouvez le constater), la baignade pour se rafraîchir (juste ce qu'il faut), un peu de sport type kayak et Stand Up Paddle (pas trop), de la plongée masque et tuba (pas assez) et voilà... L'eau translucide invitant à la baignade, seule (Julie se baigne plus souvent qu'Arthur.), à deux ou en compagnie des française-luxembourgoise que nous avons eu le plaisir de rencontrer ! Elle invite aussi à la découverte des fonds marins. Une première pour Arthur sous ces tropiques. Il fait la connaissance de son premier poisson-clown en liberté en plongeant pour s'approcher de l'anémone. Le poisson vient à sa rencontre comme poussée pas la même curiosité, en fait, il protège sa maison et ses petits en venant au-devant des dangers. On croise quelques poissons-perroquets et d'autre non identifiés. Et on ne croise pas le requin à pointe noire qui traîné dans les parages ou les deux tortues qui ont élu domicile à la plage voisine. Les journées passent au rythme du soleil et des marées. De temps en temps, l'estomac gronde, il faut trouver un endroit où manger. On aura préféré les restaurants de Kapas qui cuisinaient un peu comme en Thaïlande, mais on aura adoré les pancake ou le riz frit ananas de Mia Café à Tioman… Parfois, on se met des coups de pression ! Aller aujourd'hui, on fait le tour de Kapas en kayak! 2 h plus tard, on rejoint notre auberge après avoir profité des paysages très différents entre la façade continentale et la façade océanique. Aller demain on test le Paddle, la mer est moins agitée qu'en Bretagne. Une fois qu'on a le truc, le plaisir de flotter sur les eaux à un coté très apaisant. Et tout les autres jours, on ne fait rien de particulier ! Les vacances, vraiment, enfin !!! Si vous vous êtes ennuyé, on peut faire un tour dans la jungle la fois d'après !
Dans ces deux villes où nous nous arrêtons pour ne pas faire des trajets en bus trop long, nous sommes souvent très peu de touristes, ce qui rend les gens assez accueillants ! Au bazar, les gens nous sourient et nous demandent d'où on vient. Au marché on discute avec une jeune femme de son mari et ses enfants, en lui expliquant que nous ne sommes pas marié et que nous n'avons pas encore d'enfants. Ca fait sourire les gens, mais comme nous sommes occidentaux ça ne les choques pas trop (ou ils ne laissent rien paraître). À Kota Bharu, on visite un musée qui parle des mode de vie traditionnelles des sultans de l'état. Même si la religion était déjà présente les femmes n'était pas voilées, ce qui n'a plus rien à voir avec aujourd'hui. Le voile est omniprésent dans le pays, les publicités représentent des femmes voilée pour vendre un téléphone, les boutiques proposent des milliers de voiles de couleurs différentes ! Ici c'est presque un accessoire à la mode. Et comme l'a fait remarquer Arthur, si les petites filles veulent des chaussures à talons et un sac à main pour faire comme maman chez nous, ici on peut se demander dans quelle mesure la petite fille de quatre, six ou dix ans veut ou doit faire comme maman ! Autant les discussions à Langkawi étaient très instructives autant ici on se pose surtout des questions. Mais fermons cette parenthèse pour revenir à la découverte de ces villes étape. Comme toujours le quartier de chinatown est le plus animé, on trouve encore du street Art. Il y a même une rue dédié au thème de la Palestine qui donne des fresques intéressantes. Les tortues et leurs extinctions sont aussi à l'honneur dans une ruelle de Kuala Terrenganu. On visite la mosquée où des hommes envoient des textos ou dorment en dehors des offices. Et les bazars ramadan, encore et toujours comme cantine officielle ! De l'une et de l'autre nous ne gardons pas de souvenirs impérissable, mais des étapes paisibles dans des villes où la vie suit son cours au rythme des communautés plus ou moins mixtes. Mais comme on est sympa, on vous embarque sur des ferries direction les îles... Encore des îles, toujours des îles, rien que des îles (sur une musique de Dalida...)!
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