Après avoir passé quelques jours dans notre ferme et décidé de ne pas aller à Bornéo pour des raisons de temps et de finance, nous prenons notre temps pour explorer la péninsule. L'étape suivante est naturellement Langkawi au nord-ouest du pays, tout proche de la Thaïlande que l'on peut voir par temps dégagé Aujourd'hui, c'est le premier jour du Ramadan, ce qui va influencer le rythme de nos journées sur une île majoritairement musulmane. On se trouve un petit coin tranquille pour nous poser quelques jours dans l'auberge de Han qui a repris l'affaire à un couple d'amis Franco-Malais. Ici le rythme est tranquille, surtout pas de stress! C'est aussi le rythme des prières puisque notre chambre est à dix mètres d'une mosquée. Réveille au mégaphone à 4 h 45 du matin et cortège vers Morphée le soir pendant 1 h 30... Tranquille, mais pas trop ! Nous faisons d'ailleurs la connaissance de jeunes Malais qui tiennent une auberge sur l'île, nous en profitons pour avoir une discussion très intéressante sur l'islam et les travers de celle-ci dans une époque clairement critique sur le sujet. On se rend compte que le sujet qui est tabou chez nous, l'est beaucoup moins ici. Apparemment une des premières questions quand on rencontre quelqu'un c'est "Quelle est ta religion?". Un juste-milieu reste certainement à trouver. Lankgawi n'est pas une très grande île, mais le scooter reste indispensable pour se déplacer. Nous partons explorer l'île à la découverte de port de plaisance qui abrite de superbes voiliers aux promesses d'évasion. On embarquerait bien pour l'Indonésie tout de suite.. Et si on rentrait jusqu'en Bretagne... Ahhh c'est bien, continué de rêver quand on est au bout du monde en train d'en realisé un ! On parcourt les routes vallonnées a la recherche d'une plage secrète, d'un petit bout de jungle, d'une montagne qui domine l'île, d'une bande de singe au bord de la route, du cascade asséchée... On trouve une plage paradisiaque, le temps de se baigner et de sécher à l'ombre des pins et on a l'impression d'être enfin en vacances, ce qui n'est pas toujours le cas quand on passe son temps à changer des maisons et de bus avec 20 kg sur le dos ! Sur la route du retour nous découvrons ce qui deviendra notre cantine pour les semaines à venir, le bazar ramadan. C'est un grand marché alimentaire qui ouvre tous les soirs à 16 h pour que les familles viennent acheter le repas du soir. Tout est cuisiné, prêt à l'emploi et bon ! Brochette d'agneau, galette fourrée au légumes, aubergine en sauce... Une nouvelle gastronomie qui change des nouilles sauté et du riz frit ! Et puis Langkawi c'est une île détaxée, ce qui signifie que l'alcool est beaucoup moins cher! Et ce n'est pas du luxe dans un pays musulman où les deux canettes de bière coûtent deux fois le prix du repas. On se fait donc plaisir avec quelques Hoegarden et franziskaner à l'heure de la prière ! Notre dernière journée, nous poussons jusqu'au port de pêche à côté de l'auberge pour nous faire une dernière idée de cette île. Au loin, les superbes maisons sur pilotis de l'hôtel Ritz-Cartlon se dessinent sur la mer. Plus prés, les mats des bateaux de pécheurs cliquètent sur une mer calme en avant-plan de la mosquée qui aura rythmée nos journées. Et ce n'est pas fini ! On embarque pour rejoindre le continent avant de prendre un bus pour le nord de la cote ouest. C'est partie pour 6 h de bus monotone au milieu des champs de palme à huile ! On continue ensemble ? Kota Bharu et Kuala Terrenganu ça vous dit quelques choses ?
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Après avoir dû acheter un billet de bus sur Internet pour prouver à la compagnie aérienne qui nous avions bien prévu de quitter la Malaisie (le billet d'avion d'Indonésie à la France n'étant pas une preuve suffisante) nous embarquons pour l'île de Penang, première étape de notre balade en Malaisie. Nous arrivons à Georgetown où nous posons nos valises quelques jours dans une guesthouse de style coloniale. La journée étant bien entamée et Julie ayant besoin de se reposer après la séance d'acupuncture du matin, nous nous reposons avant d'aller nous régaler d'un excellent Bento japonais. La ville est une ancienne ville de style coloniale (portugais et anglais) qui a été reconnue Patrimoine mondial de l'Unesco. Ce qui signifie pour les locaux que les prix de l'immobilier ont flambés et que la vie est devenue plus chère, mais aussi que le tourisme s'est développé et que les immeubles délabrés a été restaurée pour devenir des "boutiques hôtel" plus ou moins de luxe. Nous explorons donc notre premier Chinatown (pleins d'autre suivrons) pour y découvrir des vielles maisons traditionnelles soient de style chinois soit des époques coloniale. Nous profitons d'une visite gratuite proposée par l'office du tourisme (un vrai cette fois qui conseille sans essayer de vendre) pour en apprendre un peu plus sur l'histoire de la ville. Les premiers immeubles anglais hébergent depuis plusieurs siècles les banques, les grandes maisons chinoises accueillaient plusieurs générations d'une même famille et le business était souvent au RDC enfin les immeubles. Pour se balader, on empreinte des arcades où il fait bon s'abriter en cas de chaleurs ou de pluies (c'est-à-dire tout le temps.). On apprend que dans chaque ville où l'on trouve une "tour de l'horloge" ça signifie que la ville était une colonie anglaise, chacun son mini Big Ben et vive la reine!! Un autre style d'architecture qui vaut les détours, les jetées. À l'époque, les habitants ont construit des maisons sur pilotis pour ne pas payer les taxes. N'étant pas sur la terre ferme ils n'étaient pas rattachés à la législation de Georgetown. Par contre, les pompiers se sont installés non loin, car ces maisons de briques et de broc avaient la fâcheuse tendance de brûler régulièrement. Aujourd'hui certaines jetées sont extrêmement commerciales où les magasins de souvenirs se suivent et se ressemblent. D'autre reste plus traditionnelle, les habitants pèchent presque de leurs salons et le bateau les attends en bas du perron. Ici, les communautés se côtoient, mais se mélangent peu. La religion est omniprésente et les mosquées s'érigent à quelques mètres des temples hindous. Pour autant, l'islam est la religion numéro une et ça se sait. On aura l'occasion d'en reparler. Dernière curiosité de cette ville, le Street Art ! Suite à un festival, de nombreux artistes envahissent les rues et prennent possession des murs de la ville. Le plus connu est un artiste tchécoslovaque qui travaille sur la 3D et l'alliance d'objet réel et de fresques. On part donc à la découverte de ces nombreuses œuvres d'art qui font la réputation de la ville. Trop de villes, nous avons besoin de prendre l'air. Après avoir pris un bus local, nous atteignons en funiculaire la colline de Penang pour admirer la vue sur l'île. Ici, tout est aménagé pour le tourisme, les voitures de golf attendent les moins téméraires pour les transporter jusqu'aux différentes activités. Après un tour dans les ruines d'une ancienne demeure coloniale, nous entamons une descente de 5 km pour rejoindre le jardin botanique. Le chemin piétonnier est introuvable ou impraticable, nous suivons donc la route sur une route pentue qui aura raison de nos mollets et de nos articulations (surtout ceux de Julie qui en sentira les effets pendant 1 semaine...). Le jardin botanique nous offre un peu d'ombre et une pelouse moelleuse pour nous dégourdir les jambes avant de retourner en ville. Pendant nos cinq jours à Penang, nous faisons un premier tour d'horizon de la gastronomie locale qui n'est pas aussi désastreuse qu'on nous l'avait annoncé, mais après le Viêtnam et la Thaïlande nous sommes devenue difficile (et peux être qu'on commence un peu a saturer de la nourriture asiatique). On y mange chinois, malais, italien, indien à chaque coin de rue et le fruit vedette est incontestablement le durian ! Vous savez cet énorme fruit à pic qui pue tellement qu'il est interdit dans les transports en commun en Asie et qui donne cette odeur très particulière au supermarché chinois!? On a goûté, il fallait bien puisque les meilleurs poussent en Malaisie ! Arthur a adoré, un coté crémeux et juteux qui ne peux être comparé à aucun autre fruit que l'on connaît. Une expérience unique puisqu'on n'en remangera pas jusqu'à la fin de la Malaisie. Pour le prochain blog, on vous embarque sur une autre île : nous avons largement le temps d'aller découvrir deux lieux durant notre séjour d'un mois et demi. Nous contactons donc Xin qui gère seule une ferme en permaculture à 60 km de Penang pour lui proposer nos services pendant les cinq jours qui suivent. Mais vous pourrez en savoir plus sur dans Rencontre. Pour le prochain blog, on vous embarque sur une autre île : Langkawi.
Au fin fond du sud-vietnamien, le Delta du Mékong. C'est ici qu'un des plus gros fleuves d'Asie, que nous suivons depuis le Thaïlande, vient se jeter en centaine de branches qui fertilisent le bassin agricole du Viêtnam, voir du monde si on parle de riz. Une fois notre bus arrivé à Vinh Long, nous louons un scooter pour partir explorer la campagne. Première étape, le bac qui nous dépose a An Binh, une île hors du temps où il fait bon se perdre. Mais d'abord, il faut réussir à embarquer et ça ce n'est pas une masse à faire. Ici, c'est la loi du plus fort puissance dix et c'est pas toujours le premier arrivé qui est le premier servi. C'est plutôt celui qui démarre le plus vite et qui a le moins peur d'y laisser un doigt de pied. C'est donc sur le deuxième bac que nous embarquons après avoir tenté une percée sur le premier. Mais que voulez-vous nous ne sommes pas vietnamien ! La moto n'est pas encore une extension de nous-même. Nous arpentons les chemins d'An Binh à la recherche d'une guesthouse qui nous semble être l'idéal pour commencer à découvrir le coin. Pour y arriver nous passons le long des petits canaux, nous traversons des ponts, nous croisons des maisons faîtes de bric et de broc, nous glissons sur des pistes de sables... Mais la nuit commence à tomber et les guesthouse ne cours pas les rues ! Heureusement, tout près du but, nous rencontrons deux jeunes qui nous accompagnent jusqu'à notre destination (c'était aussi la leur.). Après un délicieux dîner au bord de la rivière, nous regagnons notre chambre pour une bonne nuit. Ce n'est pas sans compter sur la petite grenouille qui avait élu domicile dans la poubelle de la chambre. Elle tente vainement de sortir depuis 5 minutes en sautant sur le couvercle. Arthur dort à point fermé et Julie n'est pas rassuré, car à ce moment précis nous ignorons encore que c'est une mignonne petite grenouille. La deuxième aventure de la journée (la première étant l'embarquement sur le bac vous l'aviez compris.)! C'est au petit matin que nous découvrons les lieux, un havre de paix au milieu du delta. La guesthouse est posée au milieu des eaux avec des coins pour se détendre un peu partout, une piscine, des bungalows les pieds dans l'eau et la terrasse du restaurant façon îlot au milieu des plantes aquatiques. Arthur est à son tour inquiété par une bestiole locale, il croise un long serpent vert sur son chemin. Mais la bête n'a que fit de notre présence et se faufile dans son arbre et il est temps pour nous de prendre la route pour nous enfoncer dans les méandres du Mékong. Nous passons beaucoup de temps sur le scooter à explorer les environs, entre rizières, champs fruitiers ou jonc, ici la vie est tournée vers l'agriculture. Chaque village se rejoint par un pont ou un bac qui traversent les multitudes de bras de rivières. Il y a peu de touristes dans le coin et nous faisons parfois l'attraction du village et ça ne nous facilite pas toujours la tache pour trouver un hébergement. On a presque failli passer le deuxième soir à la belle étoile. L'hôtel que l'on avait réservé sur Internet est fermé ! Heureusement qu'une dame très gentille nous accompagne et tente de nous aider malgré son manque de maîtrise d'une autre langue que le Vietnamien. Nous passons la nuit dans un minuscule hôtel à 6 € la nuit où la clientèle dois rarement venir d'aussi loin que nous. Les joies du voyage avec internet ! Pour autant, Internet a parfois ses bons côtés ! Nous reprenons la route de Vinh Long tranquillement au matin en suivant le GPS. Un moment d'inattention nous fait faire fausse route. Il faut donc prendre un raccourci pour retrouver notre itinéraire. Cette "route" nous mène à travers des villages traditionnels qui cultive le jonc, le font sécher et en font des panier ou des couvertures de maison. Là, c'est sûr qu'on doit être les premiers à passer et c'est tant mieux parce que c'est vraiment beau et authentique. Les gens qui travaillent dans les champs nous font même des signes pour qu'on les rejoigne. On décline en souriant malgré notre concentration extrême pour ne pas mettre le scooter et nous dans le décor et dans la boue. Parce qu'ici, dans le sud du Viêtnam, les averses commencent doucement à s'installer et plusieurs fois par jour, c'est douche garantie. Par chance, il fait 40° et on est jamais long à sécher, surtout en roulant. Et attention, il ne faut pas croire que la vie s'arrête à cause du montée des eaux soudaine ! Même si certains se trouvent des abris de fortune en attendant l'accalmie, d'autre continuer de tracer leurs routes (parfois dans des drôles de position pour être le moins éclaboussé possible...). Nous faisons partis de ceux qui s'abritent et profite du show ! Retour à la case départ pour rendre le scooter et rentrer à HCMC pour une dernière journée avant de prendre l'avion. Rendez-vous en Malaisie, avant-dernière étape de notre périple.
Après la capitale du nord, nous atteignons la grande métropole du sud qui ne ressemble pas à Hanoi à bien des égards. Pas vraiment de vieux centre ici, mais plutôt des grands building qui poussent et poussent de partout.... Nous prenons nos quartiers dans un coin de la ville très local chez l'habitant. Ici, l'ambiance est tranquille, les gens nous saluent sur notre passage et reprennent leurs activités de cuisine, couture, boucherie et autre commerce de proximité. En plus, nous sommes tout près d'une rue réputée pour ses bons restaurants locaux. On en profite pour se régaler, comme d'habitude. Pour explorer la ville, on enfourche le scooter de notre hôte, un peu inquiet au vu du trafic annoncé ! Par chance, c'est sommes férié aujourd'hui et la ville est déserte. Par chance, c'est sommes férié aujourd'hui et la ville est déserte. Une grande partie des œuvres parlent de la guerre (pendant et après), intéressants, mais un peu rébarbatifs. Après avoir dégusté un croissant assez bien réussie, nous allons visiter le musée des beaux-arts. Arthur ira seul visiter le musée des vestiges de guerre (rebaptisé pour des raisons diplomatiques puisqu'il s'appelait avant le musée des crimes des Américains) car Julie en garde un souvenir assez fort et n'avait pas envie de réitérer l'expérience. Il en ressortira assommé, abasourdi, mais sans sentiment de violence après avoir parcouru pendant moins d'une heure un étalage des horreurs infligées. Le musée présente entre autres les armes utilisées pendant la guerre et expose de nombreuses photos notamment sur les dégâts fait sur les populations locales ou l'affichage des Une de journaux de l'époque qui montre le nombre de pays qui étaient contre la guerre du Viêtnam à l'époque. Juste en face s'impose l'énorme cathédrale dont l'architecture rappelle beaucoup celle de saint Sernin à Toulouse (en moins belle quand même), mais elle est fermé pour travaux, on se contentera de l'extérieur. Pendant ce temps-là, Julie postait le blog dans une micro brasserie en goûtant quelles bières locales… Un passage essentiel donc, mais pas funky du tout, à ne pas faire avec des enfants ! Nous profitons d'être quelques jours à HCMC pour prendre rendez-vous dans une clinique d'acupuncture dans l'espoir de remettre un peu Julie d'aplomb. Mais ça on en parle dans les trouvailles. Nos deux passages ont donc été rapides mais intéressants et nous pouvons vous assurer de source sûre que la majorité des vietnamiens continue de dire Sai Gon pour parler de la ville qui porte le nom du tonton libérateur et unificateur. Comme quoi les habitudes ont la vie dure. Entre temps, on part explorer le delta où la vie s'écoule tranquillement au rythme des moussons. C'est presque la fin du Viêtnam, vous nous suivez encore un peu?!
Une nuit de plus dans le bus avant d'arriver dans la touristique mais non moins charismatique ville de Hoi An. Nous posons nos valises pour une semaine dans une guesthouse comme volontaires. Au Viêtnam, très peu de projets en permaculture sont proposé et comme notre projet est d'ouvrir une auberge, on s'est dit que potentiellement ça pourrait être intéressant à faire un volontariat dans une guesthouse. La maison est gérée par trois sœurs qui n'ont pas vraiment de travail pour nous sur place. L'ainée, Trang qui est également responsable d'agence de voyage et gère les volontaires, nous propose d'aller faire la déco dans l'hôtel d'une de ses amies. Pourquoi pas, ça peut être une expérience amusante. Pas grand chose à dire ici donc sur cette semaine de volontariat qui n'a pas été bien violente. Cela dit, on a trouver intéressant travailler ensemble et de voir comment nous sommes capable (ou pas) de coopérer. Et Hoi An alors, c'est comment ? Julie était passée par là lors de son retour express de Hô Chi Minh à Hanoi et avait gardé un très bon souvenir. Elle était frustrée de n'y être restée que deux petites heures entre deux bus. Malheureusement, la ville s'est énormément développée en six ans. Aujourd'hui, les belles demeures traditionnelles chinoises sont toutes occupée par des magasins de souvenirs, de fringues ou de chaussures. Les prix sont exorbitants pour tout et les rues sont noires de monde. Bref un peu Colioure ou Saint-Paul de Vence en été. Pour retrouver la magie des lieux on décide donc de venir tôt le matin avant que les magasins ouvrent et que les cars de touristes soient lâchés. Et là, la belle ville reconnue patrimoine de l'Unesco prends tout son sens. Les vieux immeubles aux couleurs chaleureuses, les vieux bateaux de pécheurs qui côtoient les bateaux pour touristes sur le bras de mer. De chaque côté de la rive, les façades délavées par le temps se font face. Ici, un vieux temple bouddhiste, là une vielle demeure bourgeoise et là-bas au loin une salle de spectacle bardé de bambou. À cette heure matinale, c'est un régale de parcourir la ville qui se réveille. Notre coup de cœur reste le magnifique spectacle tribal mis en scène par un ancien soliste du cirque du soleil. L'histoire d'une tribu montagnarde sur fond d'acrobatie et de rythmes endiablés. Un petit trou dans le budget, mais un beau souvenir dans la tête. Enfin, last but not least, la mission tailleur ! Réputé pour ses nombreux tailleurs de plus ou moins belle qualité qui ont pignon sur rue, il nous semble évident qu'il faut en passer par là. Entre les pantalons shorts pratiques pour continuer le voyage et les tenues pour le mariage de la petite sœur, on allège encore une fois notre compte en banque et on alourdie notre sac à dos. Surtout on alourdie notre emploi du temps, car le sur-mesure ça prends du temps. D'abord, il faut faire le tour des boutiques pour trouver ce qui nous convient en terme de qualité et de prix. Ensuite, il faut revenir le nombre de fois nécessaire aux retouches. Enfin, l'essayage final où l'on repart avec nos précieux vêtements. Pas de photo avant le retour, on garde la surprise pour le mariage... Notre valise bien remplie, notre mission Valérie Damidot accomplie et la ville découverte sous son meilleur et son pire jour, il est temps pour nous de reprendre la route. Nous sommes en plein week-end de la réunification (quand le sud et le nord sont devenue une nation unie) ce qui fait augmenter considérablement le prix des hôtels et remplis automatiquement les bus. Nous voilà donc partie pour 24 h de bus d'affilé pour Hô Chi Minh. On vous récupère sur les rotules au prochain post !
Arrivée au petit matin, nous devions avoir une nuit incluse dans notre billet de bus mais personne ne peut nous renseigner! Tan pis nous trouvons une connection wifi clandestine sur le trottoir afin de dénicher un hotel pas trop cher! Bingo, on tombe sur une chambre dans nos prix, bien placée avec une famille adorable qui nous accueille avec un jus de mangue. Le temps d'avaler une soupe de nouille pour reprendre des forces et nous voilà en route pour la citadelle. La ville d'Hué, comme toute les villes du Vietnam est très moderne et développée sauf le cœur historique de la ville qui se situe autour des douves de la citadelle. Pendant longtemps Hué était la capital des empereurs du nord du pays, le sud et le nord n'étant pas en très bon terme. Le pays s'est réunifié seulement après de longues année de guerre contre les chinois, les français puis les américains. Aujourd'hui, à part quelques représentations dignes de nos propres clichés sur les gens du chnord ou les sudistes, le pays est harmonisé. Autre différence, la gastronomie, qui varie de celle qu'on avait jusqu'à present dégusté dans le nord. Nous vidons donc notre porte monnaie pour accéder à la cité impériale et visiter ce qui a été à son époque une splendeur d'architecture. Julie n'avait pas eu l'occasion de visiter à l'époque car elle remontait le Vietnam sans un sous en poche, il fallait choisir entre 2 nuits d'hôtel et la cité impériale… Le choix a été vite fait! Aujourd'hui, certain bâtiments ont été reconstruit pour procurer aux touristes le sentiment de grandeur d'antan, mais la majorité sont toujours en ruines! Les jardins sont cependant toujours très bien entretenus et les nombreuses exposition sur les familles impériales et l'histoire du pays nous transportent aussi bien aux heures de gloires qu'aux tristes heures de défaites. La citadelle a d'abord été partiellement détruit par les japonais lors de la seconde guerre mondiale, puis achevé par les américains lors de la guerre du Vietnam. C'est malgré tout un bel endroit à découvrir en prenant le temps de flâner et de s'imprégner de l'histoire de pays. Après cette longue matinée culturelle, nos estomacs gargouillent et l'heure du déjeuner est largement dépassée. Nous faisons halte dans un restaurant familiale à la réputation sulfureuse. Et nous ne sommes pas déçu! Ici, la boutique est tenue par une famille, surtout cinq sœurs, qui proposent toutes les spécialités du coin pour un prix dérisoire. On commande deux premiers plats pour gouter, tout en laissant de côté d'autre curiosités qui nous font de l'oeil. On accompagne notre repas de bières bien fraiches ouvertes avec un décapsuleur maison en compagne de Loane, une des frangines qui se débrouille en français. C'est là que débute l'ambuscade, nous passons l'après midi a commander des plats et des bières en racontant des inepties avec notre nouvelle comparse. Une adresse à garder et à conseiller pour découvrir la gastronomie locale en bonne compagnie. L'après midi file à la vitesse grand V, le temps d'une balade le long des quais pour s'imprégner de l'ambiance locale et de faire un tour au pré-festival de Hué qui débute dans quelques semaines et leurs du souper a sonné. On se dirige donc vers un autre restaurant réputé qui fait salle comble. Accueille beaucoup moins chaleureuse, plats moins copieux mais papilles satisfaites. Le lendemain, réveil à l'aube pour aller découvrir en scooter les tombes des empereurs. La première, qui est la plus récente, est construite toute en ciment. Les sculptures et l'architecture rendent l'ensemble très esthétique malgré nos réticences. Sur la route qui vallonne au milieu des pinèdes nous croisons des villages paisibles où les habitants se retrouvent autour de la place du village. Un village en particulier, qui abrite un des plus vieux pont couvert du pays, attire notre attention. Ici les anciens somnolent pendant que les jeunes partagent les potins a l'abri du pont. Un ambiance digne d'un vieux village dans le sud de la France mais au milieu des rizières. Les deux autres tombes se ressemblent plus. Elles sont toutes deux construites en bois dans un style chinois, qui rappelle le temple de la littérature d'Hanoï. Les jardins sont agrémentés de lacs et de parcs qui regorgent d'arbre fruitiers. Une balade agréable et paisible qui parfois nous emporte dans l'histoire. Nous rentrons à temps pour admirer le coucher de soleil sur la rivière depuis la grande pagode de Hué. Ici se côtoient touristes occidentaux (peu), dévots vietnamien (beaucoup) et moines bouddhistes qui se défoulent sur une partie de foot. Une escale très culturelle donc, qui nous a menée dans des coins de natures insoupçonnées et d'autre coin de ville gastronomique à ne pas manquer. Il est temps pour nous de retrousser nos manches et de nous diriger vers notre prochain volontariat. Hoi An, ça vous dit quelques chose?
Nous voilà arrivée au petit matin dans la petite bourgade de Tam Coc qui n'a d'intérêt que pour la balade en barque. La ville conserve donc une atmosphère très nonchalante quoi qu'un poil trop touristique. Un projet de resort abandonné donne un air médiéval à la ville. Certains hôtels sont installés au bord de la rivière où il fait bon boire une bière en regardant passer les rameurs. Nous embarquons tôt le lendemain matin pour éviter la foule et ne pas visiter les grottes à la queue leu leu ! Et nous sommes recommencé par ce réveil matinal. Nous sommes seuls au monde parmi les roches surprenantes, les rizières verdouillantes, les oiseaux qui se réveillent, les pécheurs matinaux et les femmes qui commencent leur dure journée de labeur. Les batelières ont la particularité de ramer avec leurs pieds quand elles ont besoin de reposer leurs bras. Notre rameur à quant à lui la particularité d'être un homme. Ici, les batelier(èr)s sont réunis en coopérative, ce qui pourrait leur apporter une certaine équité dans les salaires et la répartition des ressources de ce commerce florissant. Malheureusement, une fois de plus, il y a des plus puissants qui s'en mettent pleins les poches et les travailleurs qui touchent une misère. D'où l'importance du pourboire à la fin de la balade (ce que nous ne savions pas...). Le coin où nous nous trouvons est vraiment particulier, car il est entouré de champs et de rizières avec quelques rivières et au milieu de ce plat paysage, domine une énorme formation rocheuse qui monte jusqu'à 600 mètres. Les roches forment des pains de sucre au milieu desquelles coulent des rivières qui se faufilent sous des grottes basses de plafond. D'où l'appellation de baie d'Halong terrestre qui lui ai souvent associé. Nous explorons les environs en scooter pendant deux jours. D'abord l'énorme cathédrale coloniale de Phai Diem qui s'impose au milieu d'une place tranquille. Essentiellement, en bois, les bâtiments ont conservé tout leur charisme d'antan. Les routes qui longent des paysages reposant et (pour l'instant) dépaysant pour nous mener jusqu'à la base d'une pagode qui surplombe les rivières. Après réflexion, c'est 490 marches et 200 000 VND, nous entamons l'ascension et sommes récompensés pour nos efforts. De là-haut, on peut voir toute la zone rocheuse, des parapluies colorés qui voguent sur les rivières en contre bas et les immenses étendues de champs qui entourent ce mystère géologique. Nous tentons d'aller visiter une ancienne cité impériale, mais il est bien trop tard et tout est en train de fermer. On a juste un aperçu de cet immense site qui a dû être une splendeur à ses temps de gloire. La route du retour est également magnifique au milieu des collines et des rivières. On croise le site de Tam Trang où Julie avait fait une balade en bateau similaire avec collègue six ans plus tôt avant de rejoindre notre hôtel. Voilà des journées bien remplies qui s'achèvent et une nouvelle nuit de bus qui nous attend.
Une tour dans la cité impériales et les vallées des tombes, c'est à Hué que ça se passe ! C'est en descendant du bus que nous rencontrons les premières Mhongs qui représentent une de minorité ethnique du Viêtnam. Ici, pour gagner leurs vies, elles proposent leurs services en tant que guide. Nous faisons la connaissance de Dom qui nous explique comment fonctionne le tourisme dans cette région. Les agences de voyages embauchent des femmes des minorités pour accompagner les touristes en trek et les emmener dans des homestay voir directement chez elle. Pour ça, ils facturent entre 150 et 250 € par personne pour 2 à 3 jours. La majorité de cette argent revient à l'agence de voyage et 11 € est versé aux guides et aux hôtes (peu importe le nombre de personne dans le groupe). C'est donc en prenant en compte tout ces paramètres que nous partons à la découverte de la ville de Sapa et de ses agences de voyage pour nous décider sur l'option la plus juste. La ville de Sapa est un gros village de montagne qui s'est développé depuis une dizaine d'années afin d'accueillir le flot toujours grossissant de touriste. D'un lieu d'échange et de commerce pour les minorités avec ses marchés artisanaux hebdomadaire, c'est devenu une ville pleine d'hôtel et restaurant en béton pour accueillir Vietnamiens, Chinois, Occidentaux et autres voyageurs en tout genre. La ville garde un peu de charme, mais certainement moins qu'elle n'en a eu. Nous décidons donc de rappeler Dom pour faire deux jours et une nuit de marche dans la montagne à travers rizières et les villages traditionnels. Nous partons en début de matinée, avec la belle fille de Dom et son bébé de 4 mois en bandoulière, pour 3 h de marche. Nous sommes un peu déçu de ne pas marcher avec Dom, qui avait fait très bonne impression à Julie et qui se débrouille assez bien en anglais. À la place, nous nous contenterons de suivre la jeune fille qui marche dix mètres devant nous, parle très, à la fois parce que son niveau d'anglais ne lui permet pas, mais aussi par timidité. Les paysages sont moins spectaculaires qu'on ne l'espérait. On avait cru comprendre qu'à cette période les rizières étaient verdoyantes et brillaient de mille nuances. Mais le riz n'est pas encore repiqué de ce côté de la vallée nous n'aurons donc que des champs marron-vert très pales. Nous traversons des villages et rencontrons des hommes et femmes de différentes minorités, ils sont reconnaissables à leurs tenues traditionnelles. Ici, les femmes fabriquent elles-mêmes leurs vêtements, essentiellement en chanvre en utilisant les méthodes de Batik (dessin fait avec de la cire pour préserver le tissu de la coloration afin de donner du relief, du contraste et des motifs aux tissus). Les femmes, surtout, portent encore leurs tenues alors que les hommes sont habillés comme le reste du monde. Nous arrivons à destination dans le village de nos hôtes en début d'après-midi sous les salutations des enfants. La famille de Dom vit dans une maison des plus rustique qui consiste en une grande grange avec sol en terre battue. Tous vivent, stockent, cuisinent ici. La cuisine est un foyer de bois qui enfume une grande partie de la maison et recouvre entièrement de suie le plafond de la partie cuisine. La tentation est grande de rester pour leur construire un four en terre qui préserverait leur santé et leur ferait économiser du bois. Mais nous avons déjà nos billets pour la prochaine destination et nous ne nous sentons pas forcement à notre place. De retour des champs, nous partageons le repas du soir avec Dom et prenons le temps de discuter autour du fameux "happy wine", l'alcool de riz local ! Il est évident que malgré l'extrême pauvreté, les gens sont heureux de partager leur vie avec nous. Pour comprendre d'ailleurs les conditions de vie des minorités ethniques au Viêtnam, il faut faire une pause récit de voyage et vous en dire un peu plus sur la situation. Il faut déjà savoir qu'il y a plus de 500 minorités dans ce pays ! Ils viennent essentiellement des pays frontaliers tel que la Chine, le Laos où le Cambodge (Mais il y a très longtemps.. C'est deux, trois voir quatre générations.) la plus grosse partie de ces communautés vivent dans les montagnes du nord au nord-ouest du pays. C'est d'ailleurs dans une de ces communautés que Julie avait fait son volontariat six ans plus tôt. Ces populations ne sont pas vraiment considérées par le gouvernement et le reste des Vietnamiens qui sont eux issues la majorité ethnique des Viets. Ils n'ont donc pas les mêmes droits que les autres vietnamiens malgré la nationalité (quand ils sont recensés). Ils n'ont pas accès aux soins, à l'emploi, aux logements... Bref aux différents droits auxquels ils pourraient prétendre. En discutant avec Dom, Julie comprend qu'aucune campagne de planification n'est mise en place dans les villages. Elles ne savent pas vraiment ce qu'est une pilule, alors l'implant ou le stérilet, c'est complétement conceptuel. Les femmes ont donc entre quatre et huit enfants. Et quand elles ne peuvent plus, elles avortent (plusieurs fois si besoin !) du coup pour gagner de quoi nourrir toutes ces petites familles et payer les fournitures scolaires, les forfaits de téléphone, l'électricité… Ils sont agriculteurs, artisans, guide pour les femmes et dans le bâtiment ou fainéant pour les hommes. Pas facile de sortir la tête de l'eau. Les Viets sont bien contents d'utiliser leur image et leur folklore pour contenter les touristes, mais ne sont pas foutus de les payer décemment. Une histoire pas nouvelle que nous avons croisée dans d'autres pays et qu'on recroisera sûrement encore. Le deuxième jour, on s'invite à un mariage de voisins avant de reprendre la route. Tous les habitants sont invités à venir manger un bout, déposer une enveloppe d'argent, féliciter les parents des mariés et les mariés (la fille à 16 ans) et potentiellement de boire un coup (surtout les hommes !). Ici, une des traditions pour les jeunes amoureux est l'enlèvement. Le garçon fait des yeux doux à la fille, quand le moment est venu de se fiancer le garçon enlève la fille. Tout se passe bien si les familles sont originaires d'un village pas trop loin et qu'ils se réunissent pour le mariage. Mais parfois, l'enlèvement n'est pas du fait du prétendant, mais d'un réseau de mafieux et proxénètes qui les revend ensuite en Chine soit pour faire des épouses (conséquences de l'enfant unique) soit pour en faire des prostituées. Et les parents ne s'inquiètent jamais de la disparition de leur fille puisqu'ils la croient mariée et heureuse dans une autre vallée ! Mais revenons à notre trek ! Après le passage furtif au mariage, nous reprenons la route de Sapa. De ce côté de la vallée, les paysages sont beaucoup plus verdoyant et nous admirons enfin la beauté de la montagne comme nous l'avions imaginé (sans les rizières vertes quand même). Dernière journée de rando un peu fatigante pour Arthur qui se trimbale une sinusite carabinée ! Nous croisons plusieurs familles de petits cochon noir, de poulets en tous genre, de canard et même de sangliers. À chaque fois ça renvoi Julie en enfance (enfin pas vraiment parce que soyons honnête, Villejuif ce n'est pas vraiment une ferme pédagogique) qui tape dans les mains et imagine la ménagerie qu'on aura plus tard ! Nous atteignons enfin notre destination après 4 h 30 et regagnons la ville en bus local avant de rejoindre notre hôtel tout crotteux (nous, pas l'hôtel...). Le temps d'écrire un blog et de prendre une douche et nous sautons dans le bus de l'enfer pour Cat Ba... On vous retrouve au petit matin sur une île pas très loin de la baie d'Halong?
Arrivée à l'aéroport, nous prenons un bus direction le centre d'Hanoi. Sur la route, les premiers souvenirs de Julie se réveillent. On passe non loin du quartier du West Lake où elle se serait bien vue s'installer six ans plus tôt ! Une fois dans le centre, on grimpe dans un taxi (à un prix exagéré, mais comme à chaque fois, il faut bien prendre ses repères avant de ne plus se faire avoir.) pour rejoindre notre hôtel en pleins centre, déposer nos sacs et partir à la découverte (redécouverte) de la gastronomie vietnamienne du Nord. Première dégustation, le Bun cha (soupe aigre-douce de vermicelle de riz, sauce nuog nam sucrée aux carottes et grillade de porc) ! Ici, les meilleurs restos sont dans la rue, avec des tables basses et des tabourets en plastiques et pour être sûr que ce soit bon, ils ont une ou deux spécialités, ne font que ça et le sol doit être jonché de petites serviettes en papier ! La découverte de ces saveurs dans cet environnement particulier procure des sensations agréables. Et comme Julie connaît un peu le fonctionnement et les plats, nous sommes moins frileux à nous asseoir dans un boui-boui pour manger. Ce premier en-cas de la journée prit, nous allons nous promener vers le lac de Hoan Kiem. Julie en profite pour raconter la légende de la tortue immortelle et se remémore la première fois qu'il a fallu qu'elle traverse la nuée de motos sans se faire renverser. Aujourd'hui, c'est différent car la zone est apparemment devenue piétonne le week-end (à moins qu'il n'y ai eu une fête particulière ce jour-là). C'est donc avec sérénité que nous traversons et faisons le tour du lac. On croise les groupes d'étudiants en tenue traditionnelle qui font des battles de musique de merde dans la rue, les enfants qui apprennent dès leur plus jeune âge à piloter des motos, 4x4 et voiture de barbie électrique en tous genres et les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics en se foutant pas mal des passants honnêtes... passé colonial. Les immeubles décrépis de différents styles se côtoient, chaque quartier à son activité commerciale, les marchands ambulants vendent toutes sortent d'articles dans leurs paniers. C'est dans cette atmosphère toute particulière, qui fait d'Hanoi un village dans une énorme capitale surexcité, que nous rejoignons le corner Beer pour continuer de raviver les souvenirs de Julie. Mais les fûts ont fait place aux bouteilles. Les vielles patronnes de boui-boui ont embauché des jeunes hôtesses habillées par les marques de bière pour aguicher le chaland et les prix ont augmenté ! Mais c'est quand même sympa d'être là pour boire des coups en regardant la vie autour de nous et faire la connaissance d'un couple de cinquantenaires néo-zélandais. Entre temps, on a pris notre troisième en-cas (nem, beignet de légumes et de viande en tout genre dans une des cantines de l'époque de Julie) et on cherche un endroit pour prendre le quatrième (porc caramélisé)... Le lendemain, sortie culturelle avec audio guide à l'appui. Nous nous dirigeons vers le temple de la littérature qui fût un des lieux d'apprentissage de l'élite pendant les règnes des empereur Tanh et Nguyen. Ici, l'architecture se mêle à l'histoire. Les riches familles de mandarins (les conseillers de l'empereur et les hauts placés) envoyaient leurs fils ici pour suivre les enseignements de Confucius, de l'arithmétique, l'astrologie, la philosophie.... L'équivalent de l'ENA et de Centrale chez nous, mais dans un cadre autrement plus attrayant avec des jardins symétrique et des bâtiments traditionnelles d'influence chinoise. Nous poursuivons notre balade à travers la ville vers le tombeau d'Hô Chi Minh. Malheureusement (ou heureusement ça dépend du point de vue) c'est fermé. On ne pourra donc pas aller admiré le corps cryogénisé de Tonton Hô Chi Minh. Par contre on peut admirer l'énorme bloc de granite qui l'héberge et l'immense place vide qui sert aux défilés militaires. Notre balade nous emmène vers le lac de l'ouest, une pause en-cas (Banh cuon, galette de riz fourré au porc et au champignon) et la visite du plus vieux temple de la ville qui abrite de nombreuses pagodes. Une tentative avortée pour aller visité le musée d'ethnologie à l'autre bout de la ville (c'était fermé et le taxi s'est bien abstenu de nous le signaler, trop content qu'il était de nous faire payer la course une blinde avec son compteur qui défilait beaucoup trop vite.) nous revenons en ville en bus pour nous balader une fois de plus dans le vieux quartier et trouver un endroit afin de sustenter (Bun Bo Nam Bo, plus connue sous le nom de Bo Bun …) Le dernier jour, nous allons de nouveau visiter le musée d'ethnologie et c'est peut-être la première fois qu'on visite un musée aussi vite. Entre les cars scolaires de jeunes Vietnamiens et les cars de touristes de vieux français, on est servi ! Le musée retrace l'histoire des minorités ethniques du pays, leur mode de vie, leurs traditions et leurs habitats. La reconstitution des maisons traditionnelles dans le jardin est particulièrement impressionnante. Dommage cependant qu'ils n'abordent pas les problématiques sociales et racistes et reste en surface. Vous connaissez Julie, indigné un jour, indigné toujours ! Comme l'a justement dit Arthur, plus modéré : "ce n'est peut-être pas l'objet du musée !". On fini au pas de course, car il est temps de revenir en ville pour prendre quelques grignotages (Bun Chà, Banh Cuon, Nem.... HUMMMMMM) avant de prendre notre bus en direction les montagnes du nord. Ce soir, on vous embarque pour Sapa !
Nous voilà de retour à Bangkok pour deux jours avant le départ de Poulette. On en profite pour lui montrer un peu la ville, notamment la tristement fameuse Koh Soan Road. De jour, c'est toujours moins glauque, même si ça sens encore plus la bière séchée. On fait un peu de shopping, on envoi un colis, car la poste est assez sure en Thaïlande. Le soir, on embarque sur un ferry public pour rejoindre un marché très touristique. C'est surtout pour la balade en bateau que ça vaut le coup, car c'est une option économique qui permet de découvrir Bangkok d'un autre point de vue et la dimension maritime de la ville prends tout son sens. Lors de notre premier passage, nous avions constaté qu'il était possible de circuler en bateau, là, nous en faisons l'expérience. De la rivière, nous observons les immenses buildings super modernes côtoyer les vieux palais thaïlandais. On clôture la soirée dans un restaurant japonais (c'est Julie qui est contente !!!). Le lendemain, il est temps de dire au revoir à notre acolyte qui retourne dans le grand froid canadien ! Tristesse... Heureusement qu'on se voit cet été ! Et nous ?! Et bien nous avons décidé de ne pas aller au Cambodge de suite, car c'est déjà la saison des pluies alors qu'au Viêtnam pas encore. Nous trouvons donc des billets pas trop cher pour Hanoi. Mais pour rentrer au Viêtnam, il faut un visa électronique qui s'obtient en 2 ou 3 jours. Nous faisons la demande en ligne et décidons d'aller sur une île pas trop loin en attendant la réponse. Plus sympa que d'attendre dans la fournaise de la ville. Direction Koh Samet, île la plus proche de Bangkok. Entre le bus, le bateau et les taxis collectifs nous atteignons notre objectif en début d'après-midi (6 h de trajet). Là, on pose les valises dans un bungalow à quarante mètres de la plage dans un coin assez tranquille. L'île n'étant pas bien grande, on loue un scooter pour l'explorer de long en large. Ici, le tourisme est clairement l'activité économique numéro une. Entre les plages pour jeunes en vacances qui veulent faire la fête sans aller jusque dans les îles du sud et les voyageurs à gros budgets qui logent dans les énormes resort en béton qui privatisent les plages, on parvient tout de même à trouver des spot un peu préservés pour profiter de la nature. Au détour d'un chemin, on trouve des criques de sable blanc où l'eau est tellement chaude qu'elle rafraichie à peine ! Parfait pour se reposer après 3 semaines de cavale birmane. Le lendemain, le temps n'est pas vraiment de la partie. Nous profitons de la pluie pour nous mettre à jour sur le blog avant de prendre le dernier bateau pour rejoindre le continent et notre hôtel a 10 minutes de l'aéroport. On mettra huit heures pour faire 250 kilomètres ! Ce n'est pas notre record, mais pas loin... Cette petite escapade nous aura fait du bien avant de reprendre la route du Viêtnam, on en a profité pour nous régaler une dernière fois des délicieux curry de fruits de mer thaïlandais (pour ceux qui s'inquiéteraient, les jours de fruit de mer, c'est des jours sans fruits exotiques pour Julie) avant de partir à l'assaut de la toute aussi délicieuse (voir encore meilleure...) cuisine de rue vietnamienne ! Attention Hanoi, Julie is back et cette fois elle ne vient pas seule !
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AuteurIci, c'est le coin de l’émerveillement, des anecdotes, des péripéties, HISTORIQUE
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